Du XVIIème siècle à nos jours, les pièces chantées eurent des écrins bien divers ! Objets de luxe, goût pour le paraître, décors sublimes, ces « théâtres ou l’on chante l’Opéra » furent longtemps les lieux de tous les dangers. La Fenice de Venise ou le Liceo de Barcelone, qui brûlèrent entièrement, en sont en exemple. Des normes de plus en plus drastiques ont été appliquées lors de la reconstruction de ces lieux, ce qui constitua un véritable exploit à Venise, ou l’exiguïté des canaux exigea de reconstruire l'Opéra puis de l’acheminer par morceaux vers sa place ancienne au cœur de la Ville. L'Opéra Bastille de Paris ou la Philarmonie de Hambourg sont les témoins d’une autre période, celle où la technique prévaut en priorité.. L’Opéra Garnier, par contre, nous livrera quelques secrets auréolés de mystère, avec son cœur moderne dans un écrin ancien.

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Votre conférencière

Dès son plus jeune âge Mathilde Hager s’est intéressée à l’histoire de Paris, mais aussi à la Mode, demandant à ses parents des livres en rapport,déterminant très tôt sa passion d’une vie. Un cursus à l’Ecole des Arts et des Techniques du Spectacle, notamment en histoire du costume, ainsi que les cours de l’Ecole du Louvre la passionnèrent. Elle eut la chance de travailler pour l'Opéra de Paris, d’être satellite du théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine entre autres. Après son diplôme de conférencière en 1985, elle s’enthousiasma à l'idée de fonder une Agence culturelle en Suisse. A cette heure, elle a conçu et guidé plus de 300 voyages. Chaque année elle présente les expositions de la Fondation Giannada et dirigea le festival de Musique de Honfleur de 1992 à 1999. Elle vit à Paris et y présente les expositions temporaires, les musées, les promenades et les excursions. En 1982, elle écrit "16 promenades dans Paris vu par les peintres naïfs" publié aux Éditions Hervas, qui reçut le prix du meilleur guide de l’année.