Non, la Belgique n’est pas un accident de l’histoire !

Pourquoi Jules César a-t-il dit que, de tous les peuples de la Gaule, les Belges étaient les plus braves ?

Qui se souvient que le duché de Bourgogne a fait trembler le royaume de France ?

Pour quelles raisons Charles Quint préférait-il Bruxelles à Madrid ?

Comment un prince allemand, veuf d’une princesse anglaise et ancien souverain pressenti de la Grèce est-il devenu le premier roi des Belges ?

Cela fait des décennies qu’on nous le chante sur tous les tons. La Belgique ne serait qu’une péripétie, un état illégitime destiné à s’évaporer au soleil brûlant du nationalisme flamand et à l’indifférence fataliste des francophones.

Dans cette entreprise de déconstruction, l’histoire a joué un rôle essentiel. De l’école aux médias, sous l’impulsion politique, le roman de la Belgique a été détricoté pour qu’il n’en reste que quelques mailles, aujourd’hui sur le point de céder.

Dans la Grande Histoire de la Belgique, l’auteur remonte aux racines d’un pays où l’on a appris à vivre ensemble depuis longtemps. De la conquête romaine à la grande crise politique qui a mené à la constitution du gouvernement Elio Ier, c’est l’épopée d’un pays passionnant qui se dessine. Une terre à la fois frondeuse et modeste. Un territoire qui a toujours défendu ses particularismes et lutté contre les pouvoirs centralisateurs successifs qui ont essayé de le transformer en ce qu’il ne voulait pas être.

Pour ne pas trahir son avenir, la Belgique devrait mieux connaître son passé.

Les dates à retenir :

1467 : mort de Philippe le Bon.

1515 : émancipation de Charles Quint.

1714 : début de la période autrichienne.

1787 : réformes de Joseph II et révolution brabançonne.

1815 : bataille de Waterloo et début de la période néerlandaise.

1830 : révolution belge.

1831 : prestation de serment de Léopold Ier.

1914 : invasion de la Belgique et fin de la neutralité belge.

1950 : question royale.

1970 : fin de l’état unitaire et mise en place de la structure fédérale.

Votre conférencier

Patrick Weber est né à Bruxelles et il vit à Bruxelles. Son père était d’origine bruxello-wallonne et sa mère anverso-anglaise. Un pedigree à l’image d’un carrefour niché au cœur de l’Europe et de l’histoire. Historien de l’art, journaliste, écrivain, il anime des émissions d’histoire et de patrimoine à la télévision et à la radio. Plus d’infos ici.